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Les impacts économiques de la villégiature sur notre MRC

En novembre dernier, la firme Raymond Chabot Grant Thornton remettait son rapport concernant une étude d’impact économique sur des municipalités comptant une proportion importante de villégiateurs.

Cette étude commandée par les MRC d’Argenteuil, des Pays-d’en-Haut, des Laurentides, Brome-Missisquoi et de Memphrémagog, les aidera dans leurs démarches auprès des instances gouvernementales.

Contexte

La pandémie de COVID-19 a eu un impact significatif et profond au Québec. Outre les changements majeurs dans les soins de santé, le télétravail est maintenant la norme, amenant une partie de la population active à déménager en périphérie de Montréal ou prolonger leur séjour dans leur résidence secondaire. Certains endroits, comme les Laurentides et l’Estrie, voient une « villégiaturbanisation », où des régions axées sur la villégiature deviennent de plus en plus urbanisées.

Faits saillants

L’attrait touristique et les activités de villégiature de ces MRC génèrent des retombées économiques, des revenus supplémentaires pour les municipalités, contribuent au développement économique, stimule l’emploi local et réduire le chômage.

En contrepartie, la villégiature accroit la pression sur les infrastructures municipales, notamment les routes, l’eau potable, les systèmes d’assainissement et les services de santé., et peut augmenter des coûts comme la sécurité publique ou en environnement (gestion des plans d’eau, collecte des rebus).

De plus les emplois soutenus par la villégiature connaissent une précarité.

Les cinq MRC de l’étude font face à des défis majeurs avec une population vieillissante aux revenus inférieurs à la moyenne québécoise.

Les demandes croissantes des résidents permanents et secondaires mettent une pression accrue sur les infrastructures et services municipaux.

Bien que la villégiature génère des revenus fonciers, les municipalités luttent financièrement pour répondre aux besoins de tous les résidents.

Certains programmes gouvernementaux désavantagent les municipalités en excluant les résidents secondaires des calculs d’aides financières. Une révision des formules de financement est suggérée, intégrant le nombre total de résidents, y compris les villégiateurs, pour une distribution plus équitable entre les municipalités. Des ajustements dans les critères d’octroi du financement sont également proposés pour mieux refléter la réalité des territoires de villégiature.

On peut lire l’étude ici.